Originale · Planche mycologique du XIXᵉ siècle • Rolland . Coprinus picaceus et Coprinus atramentarius
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Planches mycologiques anciennes – Collection Rolland, Champignons
Planche 77 – Coprinus picaceus et Coprinus atramentarius
Je vous propose ici une planche mycologique originale de la fin du XIXᵉ siècle, extraite de l’ouvrage scientifique Rolland, Champignons, publié à Paris par Paul Klincksieck. Ces planches, dessinées avec précision par A. Bessin puis gravées par Lassus, témoignent d’une époque où l’étude des champignons associait observation minutieuse, rigueur descriptive et sens de la beauté naturelle.
Imprimée sur papier vergé d’époque, légèrement ivoire et subtilement patinée, cette illustration conserve le charme intact des tirages du XIXᵉ siècle.
Spécificités de la planche originale – Coprinus picaceus & Coprinus atramentarius (Planche 77)
Titre de la planche : Coprinus picaceus (Non comestible) et Coprinus atramentarius (Comestible)
Numéro : 77
Époque : fin XIXᵉ siècle
Origine éditoriale : Rolland, Champignons – Paul Klincksieck, éditeur à Paris
Dessinateur : A. Bessin
Graveur : Lassus
Technique : lithographie en couleurs, encrage fin et ombrages délicats
Papier : papier vergé au grain fin, tonalité ivoire
État : excellent, patine naturelle, quelques points discrets liés au temps
Dimensions : format standard des planches Klincksieck du XIXᵉ siècle : 16,5 × 25 cm
Statut des espèces : non comestible (C. picaceus) ; comestible (C. atramentarius) — mentions d’époque
Particularités visuelles
– chapeaux bruns foncés du Coprinus picaceus, marqués de grandes taches blanches caractéristiques
– silhouettes élancées, pieds segmentés et détails précis des lamelles
– dégradés beige et gris du Coprinus atramentarius, montrés à différents stades de déliquescence
– rendu de la texture striée et des bords fragiles, typiques des coprins
– composition riche, alternant vues complètes et détails isolés (a, b)
Pièce unique
Exemplaire authentique du XIXᵉ siècle.
Tirage d’époque, vendu non encadré.
Notes mycologiques anciennes
Dans la littérature mycologique du XIXᵉ siècle :
– Coprinus picaceus, appelé « coprin pie », était considéré comme non comestible en raison de son odeur forte et de sa toxicité supposée ;
– Coprinus atramentarius, dit « coprin noir d’encre », était classé comestible, mais uniquement en l’absence totale de consommation d’alcool, sous peine d’effets indésirables ;
– les naturalistes soulignaient la déliquescence du chapeau, phénomène d’autolyse, ici finement représenté ;
– les planches servaient de référence pour distinguer ces coprins à l’apparence parfois proche.
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