Originale · Planche mycologique du XIXᵉ siècle • Rolland . Amanita ampla et Amanita spissa

Planches mycologiques anciennes – Collection Rolland, Champignons

Planche 6 – Amanita ampla et Amanita spissa

Je vous propose ici une planche mycologique originale de la fin du XIXᵉ siècle, extraite de l’ouvrage scientifique Rolland, Champignons, publié à Paris par Paul Klincksieck. Ces planches, dessinées avec précision par A. Bessin puis gravées par Lassus, témoignent d’une époque où l’étude des champignons associait observation minutieuse, rigueur descriptive et sens de la beauté naturelle.

Imprimée sur papier vergé d’époque, légèrement ivoire et subtilement patinée, cette illustration conserve le charme intact des tirages du XIXᵉ siècle.

Spécificités de la planche originale – Amanita ampla & Amanita spissa (Planche 6)

Titre de la planche : Amanita ampla (Vénéneux) et Amanita spissa (Suspect)

Numéro : 6

Époque : fin XIXᵉ siècle

Origine éditoriale : Rolland, Champignons – Paul Klincksieck, éditeur à Paris

Dessinateur : A. Bessin

Graveur : Lassus

Technique : lithographie en couleurs, encrage fin et ombrages délicats

Papier : papier vergé au grain fin, tonalité ivoire

État : excellent, patine naturelle, quelques points discrets liés au temps

Dimensions : format standard des planches Klincksieck du XIXᵉ siècle : 16,5 × 25 cm

Statut des espèces : vénéneux (Amanita ampla) ; suspect (Amanita spissa) — mentions d’époque

Particularités visuelles

– grand spécimen central de l’Amanita ampla, présenté avec précision

– chapeaux bruns ornés de larges plaques claires caractéristiques

– étude fine de la volve terreuse, détaillée en plusieurs stades

– comparaison morphologique entre Amanita ampla et Amanita spissa

– lignes nettes, modelés sobres et rendu naturaliste fidèle aux atlas mycologiques français

Pièce unique

Exemplaire authentique du XIXᵉ siècle.

Tirage d’époque, vendu non encadré.

Notes mycologiques anciennes

Dans la littérature mycologique du XIXᵉ siècle :

– Amanita ampla est décrite comme vénéneuse, notamment en raison de sa ressemblance avec certaines amanites toxiques à plaques ;

– Amanita spissa est classée comme suspecte, les naturalistes recommandant de s’abstenir de toute consommation ;

– les auteurs insistaient sur l’importance d’observer attentivement la volve épaisse, les taches du chapeau et la structure des lamelles, représentées ici avec une grande fidélité.